Solstice d'hiver 1983

Masset pag 76

Citation :

IV confrontation du dossier d'instruction aux rapports internes de la gendarmeries , de la sureté de l'etat et du SGR

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II. ANALYSE des dossiers PAC saisis à la sureté de L'état.

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Nous pouvons egaleemnt etre surpris de la teneur des renseignements collectés par
la Sûreté de l'Etat qui, pour une part importante, comportent des extraits de pres se, des comptes-rendus de conférences publiques, de comptes-rendus de procès judiciaires, ou encore d'interpellations parlementaires; à titre d'exemple, alors qu'un rapport est rédigé en 1983 à propos d'affiches annonçant la fête du solstice d'hiver, rapport indiquant que cette fête a rassemblé plus de 150 sympathisants d'extrême droite parmi lesquels se trouvaient des membres de la gendarmerie et de la haute diplomatie, il paraît étonnant que sous la rubrique "Enquête", figure la mention "néant", attestant de la sorte que ce rapport est sans intérêt pour ne pas avoir énuméré ces quelques personnes dont la présence pourrait paraître inquiétante.
La consultation des PAC permet également de se convaincre que certaines figures importantes de l'extrême droite en Belgique au début des années 1980 intervenaient comme informateurs, pour certains rémunérés, de membres de la Sûreté de l'Etat et que certains membres de la Sûreté de l'Etat avaient des contacts suivis avec ces mêmes mouvements.
Sous cet aspect, l'intervention du commissaire Smets dans la mouvance WNP apparaît dans plusieurs documents mais se r~vèle, à l'analyse, comme un comportement isolé et qui ne paraît pas pouvoir être prêté à d'autres membres de la Sûreté.
Dans une note de la Sûreté de l'Etat rédigée en 1988 sur le WNP, il est précisé que ce n'est qu'en février 1983 que la Sûreté de l'Etat a appris la dénomination exacte du groupe d'extrême droite formé autour de Latinus, à savoir le WNP, quoique le groupe avait déjà en tant que tel été repéré depuis l'automne 1981; le rapport poursuit "le nombre de militants était estimé par la Sûreté de l'Etat entre 100 et 200, quoique le WNP soutenait un millier de membres, mais en réalité ce nombre devait être réduit à une douzaine; le recrutement était particulièrement orienté vers des jeunes gens appartenant aux forces armées, à la gendarmerie et à la police, quoique la présence de gendarmes et de policiers au sein du WNP n'a jamais pu être vérifiée; avec le recul d'une dizaine d'années, il y a toutes les raisons de croire que la création du WNP a eu pour but principal d'appáter la Sûreté de l'Etat de manière à pouvoir mieux discréditer son action ... Les dirigeants du WNP convainquaient leurs membres qu'ils travaillaient pour des services officiels".
L'analyse de ce dossier n'apporte pas d'enseignement particulièrement significatif.
De manière plus générale, il est permis de relever que, de façon constante, entre 1985 et 1996, la Sûreté de l'Etat s'est fort peu préoccupée de l'affaire des tueurs du Brabant wallon. Des documents intemes apparaissent, le plus souvent, comme étant des analyses des propos tenus dans la presse et qui mettaient en cause la SÛfeté de l'Etat. A cette occasion, la Sûreté de l'Etat, notamment dans de nombreuses notes au Ministre conteste les accusations portées à son encontre. Quantitativement, on constate que la majorité des pièces fournies par la SÛfeté consistent dans des coupures de presse ou des extraits d'ouvrages.

donc present et mort:

Latinus (+)
Van Vijnck(+)

qui sont les gugus diplo & C° ?

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