SECURITAS

Je suis étonné de ne pas voir d'interventions sur le groupe SECURITAS.

Qui a créé la filiale belge ?

Quelle était l'idéologie prédominante dans cette filiale à l'époque des faits?

Quelqu'un a-t-il des éléments ?

J'ai au moins une des réponses.

La branche belge de SECURITAS a été créée par André Moyen...


Trente ans au Service secret militaire

(2e Section EMGA) de 1935 à 1965.




De 1965 à 1980 : Directeur de la

Sécurité et de la Formation à la société

suédoise SECURITAS GROUP 4, à Erps-Kwerps.



Propiétaire de l’Agence d’informations

Économiques à son nom, à Daverdisse.

pour plus d'infos, demandez DT,PL,BB ou encore AX, très bien renseignés......

@André



Vous pensez que SECURITAS a profité d'une manière ou d'une autre à la vague de violence des années 80?

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Un climat d'insécurité profite toujours aux sociétés de surveillance.

Il y a aussi les perspectives de la privatisation des missions policières ( avec G.W. Bush, on a même privatisé les missions militaires ).

Et surtout, je sais que le directeur administratif de SECURITAS de l'époque voyait d'un bon oeil ce qui se passait dans notre pays.

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@ michel:

il est un fait qu'après les TBW, les sociétés de sécurité ont fleuri en Belgique...

De là à dire que l'un entraine l'autre....

Quoique... cette perspective est intéressante: on sort de cadre de l'extrême droite à proprement parler.

L'argent ou la perspective d'en gagner est un mobile comme un autre... un peu délirant tout de même... mais moins que d'autres hypothèses...

@ michel:

vous avez chargé ici un document (je ne sais plus lequel) qui reprenait les propos (une commisison, la première, la deuxième) indiquant qu'il fallait entre autre chercher dans la privatisation des services de sécurité une des raisons pouvant expliquer les TBW...

Tant qu'on aura pas de mobile, çà ne servira à rien de chercher à comprendre

Romain, ne croyez pas que dans le négoce de la sécurité on ne chemine pas étroitement lié à l'extrême droite proprement dite.
Si on regarde, par exemple, les premiers jours d'un groupe très puissant comme Prosegur (Espagne), on voit que celui s'est formé en rachetant une entreprise appelée Société Anonyme de Services de Sécurité (SASS), créée en 1976 en Catalogne (Espagne) par l'ex ministre argentin López Rega (El Brujo) qui fut à l'origine de la Triple A (voir massacre de Ezeiza, Argentine). Cette société offrira ses services à la droite dite démocratique durant le processus de transition espagnol.
Mais vous avez raison. Pour y voir l'origine des TBW, il y a un gouffre qu'on ne peut franchir qu'avec des vrais liens et non des successions de rapports ténus et circonstanciels. Tout comme pour définir la vraie nature des relations entre l'extrême droite européenne et les services US, d'ailleurs.

Quelqu'un sait-il comment s'appelait le directeur administratif de SECURITAS au milieu des années '80 ?

Extrait d'un article du " Pourquoi pas ? " du 3 décembre 1986 ...

(sur les liens entre les tueurs du Brabant et l'assassinat de Olof Palme)

" Hommes de main ou pas, certains enquêteurs suédois voient néanmoins des relations bizarres entre des hold-up réalisés chez eux et en Belgique. En Suède comme chez nous, en effet, la firme de transfert de fonds Securitas se trouve dans le collimateur de truands d'un genre tout à fait spécial. En Belgique, en tout cas, ces agressions à main armée, réalisées de main de maître par des gaillards décidés à tuer pour s'approprier les fonds transportés se trouvent fort probablement en liaison directe avec la bande des "tueurs fous". Il existe trop de coïncidences entre les diverses "affaires" pour que l'on s'imagine qu'il s'agisse d'une seule et même "organisation".

Or, en Suède, le phénomène des attaques de transports de fonds semble être de la même veine que celui de Belgique : même façon d'agir, même manière d'abattre le convoyeur, même type d'arme utilisé : toujours un 9 mm...

Et les témoins, une fois de plus, font état, chaque fois, de la présence d'un homme jeune, costaud, à l'abondante chevelure blonde ..."

Extrait de

Les grands dossiers criminels en Belgique, Volume 1 Par Haquin-stephany


Le nom d’André Moyen revient, dans l’histoire de la Belgique contemporaine, dès qu’elle aborde les coulisses, le confidentiel et l’arrière-plan des affaires dont le grand public n’a pas à être informé. ( … ) Ce nom, dans l’affaire Lahaut, est cité de nombreuses fois.

Dès avant 1940, André Moyen était agent du Deuxième bureau du ministère de la Défense nationale, chargé de la récolte des renseignements, et désigné sous le pseudonyme de Freddy Bastogne. Il effectua des missions en Allemagne, sous couvert d’études de médecine à l’université de Bonn, et participa à l’enquête sur l’entreprise Au roi du caoutchouc, à qui toute la Belgique d’avant-guerre acheta des imperméables sans savoir qu’elle camouflait la célèbre organisation d’espionnage soviétique Orchestre rouge. Blessé pendant la campagne des 18 jours, il réussit à s’évader et, entré dans la Résistance, mena nombre de missions périlleuses.

Il retrouva, après la guerre, les services secrets, pour lesquels il allait travailler pendant trente ans. Il fut, notamment, à la base du service Milpol, spécialisé dans le recherche des menées subversives, étant entendu que l’on réservait une attention particulière à la subversion qui venait de Moscou. Il signait capitaine Freddy des articles que publiait l’hebdomadaire d’extrême-droite Europe Magazine. Il contrôlait des agents infiltrés là où il fallait ; une guerre Est-Ouest lui paraissait probable. Son expérience lui servit également dans le privé : il termina sa carrière comme chef des transporteurs de fonds de la firme Securitas.

Il apparaît abondamment dans le livre de Verhoyen et Van Doorslaer. Durant l’enquête Lahaut, on perquisitionna chez lui à six reprises. Selon Delcourt, il fut mêlé à la préparation de l’assassinat. (…)

Un reportage qui est passé hier sur une chaîne de télévision française :

( la dernière phrase a particulièrement retenu mon attention ... )

http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1883

Police privée : la sécurité au rabais

Un reportage de Linda Bendali et Matthieu Lere

En 2014, il y aura en France plus d’agents salariés des entreprises de sécurité privée que de policiers (forces publiques, gendarmes, policiers et douaniers réunis). Depuis quelques années, de plus en plus de missions leur sont confiées : aéroports, stade de foot, immeubles HLM, ou encore bâtiments publics. Sur tous ces sites stratégiques et sensibles, l’État retire peu à peu ses fonctionnaires au profit d’agents privés. Résultat : ce marché ne cesse d’augmenter, avec plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Qui sont ces agents de sécurité amenés à jouer un rôle de plus en plus important dans notre quotidien ? Les sociétés privées ont-elles les moyens d’assurer une réelle surveillance de sites sensibles et stratégiques ? Décidée au nom de la réduction des coûts, la privatisation de la sécurité présente-t-elle des risques pour la protection des personnes et des espaces publics ? Alors qu’il se désengage de sa mission régalienne, l’État s’est-il donné les moyens d’assurer un véritable contrôle ? Enquête dans trois secteurs, trois univers : d’abord, la sécurité des aéroports. Comment les agents privés qui contrôlent nos bagages dans les aéroports sont-ils formés ? Peuvent-ils empêcher les objets dangereux de monter à bord des avions ? Nous l’avons testé. Ensuite les stades de foot, et plus particulièrement le Parc des Princes, un stade sous haute tension. Les agents de sécurité sont-ils capables d’empêcher les supporters les plus violents de pénétrer dans les tribunes et surtout peuvent-ils gérer des foules parfois déchaînées ? Enfin, dans les villes, ce marché de la sécurité attise tous les appétits. Et certaines sociétés de sécurité en région parisienne n’hésiteraient pas à créer elles-même de l’insécurité pour récupérer des parts de marché.

L'industriel bruxellois Jean De Broux était administrateur de nombreuses sociétés, entre autres de la compagnie d'assurances AG et de la firme Securitas, spécialiste en sécurité.

Il faisait aussi partie du Cercle des Nations, cercle élitaire et ultra-conservateur.

Il avait insisté sur la création d'un casino à Bruxelles, qui aurait pu prendre place au Carlton. La société "New Carlton" (fondée en 1978) qui exploitait l'établissement était la propriété de Paul Cams, assassiné le 17 novembre 1983 dans sa villa de Ganshoren, malgré un grand nombre de systèmes de sécurité fort ingénieux.

Si quelqu'un a le livre suivant

De Bonvoisin et Cie (Brewaeys, Deliège , EPO 1992)

peut-il donner une copie meilleure que celle qui se trouve ci-dessous ?

http://www.scribd.com/doc/46792065/de-bonvoisin-en-de-vader-van-de-baets-info-1992

J'ai le bouquin mais pas de scanner, désolé mais si vous avez ne question précise sur le texte, je peux vous aider.

Merci beaucoup.

Quelqu'un a pu me dépanner.

Cela donne une idée de la façon de travailler d'André Moyen et de sa façon "d'utiliser" des connaissances de SECURITAS.

je ne possede pas le livre ,mais s.t.p partages avec nous si tu trouves des passages interessants? ça m'interesse. merci

Ce qui me frappe dans l'article ci-dessous, c'est que ce garage est très proche du siège de SECURITAS à l'époque ... Il serait aussi intéressant de savoir s'il y avait un gardiennage (et quel était le nom de la société) ...

http://sites.google.com/site/tueriesdubrabant/genval

( ... ) Utilisée pour plusieurs agressions, la Golf de Plancenoit fut retrouvée incendiée le 9 juin 1983, dans les bois de Hourpes, près d’Anderlues. Les enquêteurs notèrent qu’une fois encore, on avait démonté la stéréo de la voiture, une autoradio de marque Blaupunkt (modèle Londres) et un jeu de baffles de type ‘BRT 6842’. Le siège arrière de la Golf avait également été démonté, sans doute pour aménager une position de tir confortable à l’arrière du véhicule. La Golf Rabbit avait été volée à l’état neuf: l’auto avait 270 km au compteur, Mme van Lidth venait de I’acheter chez le concessionnaire VAG de la chaussée de Bruxelles à Waterloo, un garage autour duquel les tueurs du Brabant ont visiblement rôdé. C’est ainsi que les plaques apposées sur une autre voiture Golf utilisée en novembre et décembre 1983 par les tueurs du Brabant wallon ont été copiées sur celles d’un autre client du concessionnaire de Waterloo. C’est aussi chez ce concessionnaire que M J.C. porta son Audi 100 mitraillée sur le parking du Delhaize de Genval en vue de l’y faire réparer.

L’Audi fut mystérieusement votée chez le garagiste et retrouvée, quelque temps plus tard, non loin de l’endroit présumé du meurtre du chauffeur de taxi grec Constantin Angelou. Les voleurs, jamais identifiés, avaient obturé les impacts de projectiles laissés lors de la fusillade sur le parking du supermarché de Genval.
Comme si cette réparation avait été leur unique objectif.

Source : les Tueurs (Dupont et Ponsaers)

Quel est le lien entre SECURITAS et SECURITAS groupe 4?

http://www.sdnl.nl/fraude.htm

(...)

Mr Robert Thomas was one of those responsible for the supervision of the security contract which was also concluded with Group 4 Securitas by the administration of the European Council in 1992. Mr Thomas has been known for years because of his exploits with guns. In the 1980's he belonged to practical shooting clubs which were investigated because they had been infiltrated by people from the extreme right wing. Even long after he was in employment as an official of the European Council in the security service, Mr Thomas was hired by the Front de la Jeunesse and the neo-nazi militia the Westland New Post of Paul Latinus. He is even alleged to have used Council buildings to organise weapon exhibitions and make use of the diplomatic pouch for unauthorised activities.

(...)

Intéressant aussi de voir comment certaines sociétés de gardiennage engagent des mercenaires ...

Le livre " de Bonvoisin et Cie " est en deux parties sur :

http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

http://www.scribd.com/doc/86199056/De-Bonvoisin-et-Cie-1

http://www.scribd.com/doc/86199372/De-Bonvoisin-et-Cie-2

Au sujet de SECURITAS, lire notamment les pages 21 - 22 - 49 - 50.

Des extraits très intéressants de la revue HALT sont sur

http://www.scribd.com/doc/91501422/HALT-extraits

(c'est un peu l'équivalent en néerlandais de la revue CELSIUS)

" Securitasbuit voor extreem-rechts "


http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

http://www.scribd.com/doc/91511048/Securitas-Het-Volk