drève des Tumuli

Coïncidence ou pas : Des armes volées chez Mendez et à la gendarmerie ont été récupérées dans des garages. Dans un autre garage, on a retrouvé un véhicule volé en 1981 à Bruxelles, et dont le contenu - des caisses de parfums - avait été découvert à proximité de l'endroit où les tueurs incendièrent la voiture Santana après l'attaque de l'armurerie Dekaize à Wavre et le meurtre du policier Haulotte, en 1982...

Si quelqu'un se balade par là un jour avec son appareil-photo...

bout de carte retrouvé à Knokke?

michel a écrit:

Coïncidence ou pas : Des armes volées chez Mendez et à la gendarmerie ont été récupérées dans des garages. Dans un autre garage, on a retrouvé un véhicule volé en 1981 à Bruxelles, et dont le contenu - des caisses de parfums - avait été découvert à proximité de l'endroit où les tueurs incendièrent la voiture Santana après l'attaque de l'armurerie Dekaize à Wavre et le meurtre du policier Haulotte, en 1982...

Si quelqu'un se balade par là un jour avec son appareil-photo...

Je possède une série de photos de la drève des Tumuli et de la rue de l'Hospice Communal, si ça intéresse quelqu'un je peux essayer de les publier dans ce fil.

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Kranz a écrit:

michel a écrit:

Coïncidence ou pas : Des armes volées chez Mendez et à la gendarmerie ont été récupérées dans des garages. Dans un autre garage, on a retrouvé un véhicule volé en 1981 à Bruxelles, et dont le contenu - des caisses de parfums - avait été découvert à proximité de l'endroit où les tueurs incendièrent la voiture Santana après l'attaque de l'armurerie Dekaize à Wavre et le meurtre du policier Haulotte, en 1982...

Si quelqu'un se balade par là un jour avec son appareil-photo...

Je possède une série de photos de la drève des Tumuli et de la rue de l'Hospice Communal, si ça intéresse quelqu'un je peux essayer de les publier dans ce fil.

Oui, cele m'intéresse.

Un aperçu pour aider à situer les photos qui vont suivre: le repère en haut à gauche est la barrière qui bloque l'entrée de la drève des tumuli, celui en dessous est l'endroit (probable) où la Santana a été incendiée et le repère à droite est l'endroit approximatif où on a retrouvé le contenu de la camionnette Paris XL.

Le bâtiment allongé était la clinique César de Paepe à l'époque.

L'entrée du parking plein air et la barrière qui bloque la circulation.

Le type de fermeture actuel pour les barrières

A cette époque là, la vendeur de glaces descendait jusqu'à l'étang avec son véhicule, c'était nettement moins fermé que maintenant. Pour l'endroit, tous les voleurs de sacs du coin se débarrassaient de leurs reliquats à cet endroit. J'y passais mon temps à ramasser les sacs à moitié vides que je rendais à leur propriétaires (j'en ai gagné des bouteilles de vin...)

La photo est prise de la drève des Tumuli qui tourne à gauche à l'endroit où elle est rejointe par la drève du Caporal.
Ces chemins sont parfaitement carrossables.

Carrossables oui, mais pour aller où? J'ai fait les 400 coups par là-bas, pour rien au monde je ne me serais aventuré en voiture sur ces routes. Il y a toujours des promeneurs et le garde-champêtre peut être partout. Même à moto fallait être allumé pour emprunter ces routes. De plus, cela débouche sur d'autres barrières. Je n'y crois pas une seconde. Suffit de prendre les parallèles en macadam et le temps gagné est infini.

Luc a écrit:

Carrossables oui, mais pour aller où? J'ai fait les 400 coups par là-bas, pour rien au monde je ne me serais aventuré en voiture sur ces routes. Il y a toujours des promeneurs et le garde-champêtre peut être partout. Même à moto fallait être allumé pour emprunter ces routes. De plus, cela débouche sur d'autres barrières. Je n'y crois pas une seconde. Suffit de prendre les parallèles en macadam et le temps gagné est infini.

Il faut voir dans les années 80, ce que j'ignore, mais avant c'était parfois ouvert à la circulation.

Mais ça ne change rien à mon hypothèse selon laquelle ils auraient eu le moyen d'ouvrir ces barrières (j'ignore même si ce verrouillage de barrière existait à l'époque ?) et d'emprunter ces chemins après la fusillade avec les gendarmes.
Avec leur voiture amochée ils savaient qu'on allait les rechercher et qu'ils risquaient de se faire arrêter sur les routes sans pouvoir semer les forces de l'ordre.
Cerise sur le gâteau, les arbres masquent bien ce qui peut être vu par hélicoptère.

Ce qui pourrait donner une indication c'est l'endroit exact où se trouvait la Santana et le sens dans lequel elle était garée.
Si elle se trouvait sur le parking (existait-il à l'époque ?) on n'est pas plus avancé.

Le parking existait dans les années '80. S'ils filaient par là dans la forêt, à gauche c'est vers le pont de Groenendael, tout droit vers la Drève de Lorraine et à gauche dans le domaine de l'ancien Hippodrome de Boitsfort.

Le chemin est long pour y arriver par le bois, et des promeneurs ou des gens en voiture sur les parkings auraient vu quelque chose, c'est une certitude. Ils auraient aussi pu avoir un point de chute dans les énormes villas qui bordent la drêve et qui abritaient tout ce que le jet-set comptait à l'époque (Jacky Ickx, etc).

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Luc a écrit:

Le parking existait dans les années '80. S'ils filaient par là dans la forêt, à gauche c'est vers le pont de Groenendael, tout droit vers la Drève de Lorraine et à gauche dans le domaine de l'ancien Hippodrome de Boitsfort.

Pour rappel, je pense (mais ça reste une supposition) qu'après la fusillade avec les gendarmes ils auraient pris la fuite par la drève de la Meute pour se réfugier près de la clinique Derscheid, où ils ont laissé des traces, et de là ils auraient , sous le couvert des bois, pris le passage sous le ring par la drève Saint Corneille pour rejoindre la drève des Tumulis avec un passage assez court sur l'avenue Dubois où le risque d'interception était plus grand.

Leur but premier était probablement d'arriver à Boitsfort via le pont de Groenendaal, mais les évènements les ont forcé à modifier le trajet.

s'ils ont passé par le clinique Derscheid c'est qu'ils y ont debarqué plus que la merde qui trainait dans la caisse
ou

1 .:ils veulent laisser partir un complice vers Braine Alleud - Waterloo pour chercher de l'aide
2.: ils veulent déposé /soigné un blessé au Derscheid

3.:.....

car c'est un détour!

K a écrit:

s'ils ont passé par le clinique Derscheid c'est qu'ils y ont debarqué plus que la merde qui trainait dans la caisse
ou
car c'est un détour!

Ce n'est pas un détour, ils auraient (toujours d'après mon hypothèse) foncé vers le couvert des arbres et par des chemins non utilisés pour échapper aux poursuites, le chemin le plus court était la drève de la Meute.
Aller directement vers le pont de Groenendaal était trop risqué, l'alarme était donnée partout.

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a priori, "ils" connaissaient bien le coin, un familier de l'endroit, ne connait pas cet itinéraire de fuite..

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que dire des deux individus, contrôlés par la Police à 100m de là....JR et PDS, le second muni de faux papiers.......!

10 drève des tumuli

Baudouin VaN DeN BraNDeN, qui fut pendant
plus de vingt ans le secrétaire de HerGÉ, m’a
raconté un jour l’anecdote suivante.
Pendant la guerre, les autorités occupantes avaient
réquisitionné l’ensemble des propriétés de la drève
des tumuli. une guérite et une barrière avaient été
placées à chaque extrémité du passage, les unes côté
clos des Chênes et les autres à hauteur de la drève du
Comte.
une seule exception, la résidence de son père,
déjà fort âgé, située au numéro 10 de la drève n’avait
pas été réquisitionnée.
Lorsqu’un visiteur souhaitait accéder à la demeure
des VaN DeN BraNDeN, il lui suffisait de s’adresser au
planton de service et lui dire : « nummer zehn » pour
franchir l’obstacle.
Le 3 septembre 1944, la commune est libérée.
Baudouin, absent au moment des faits, se présente
quelques jours plus tard pour prendre des nouvelles
de son père. La guérite et la barrière sont toujours là
mais le soldat de faction ne porte plus l’uniforme
vert-de-gris mais une tenue typiquement britannique.
À tout hasard, Baudouin s’approche de lui et tente un
« number ten ? »… et la barrière se leva, sans autre
forme de procès…
Hervé SPrINGaeLmai 2009

http://www.hisciwab.be/docs/chroniques/chronique_8.pdf