Van Mulder, Marie-Jeanne

Elle fut tuée à 33 ans lors de l'attaque du Delhaize d'Alost. Elle habitait Niewkerken.

Il s'agit plus probablement de Nieuwerkerken près d'Alost, à ne pas confondre avec Nieuwkerken-Waas près de Saint-Nicolas (Flandre Orientale).

Voir aussi:

michel a écrit:

w424785 a écrit:

één van de vermoorde vrouwen in Aalst was werkzaam als kuisvrouw in een bordeel in Waals-Brabant.Trouwens een rijkswachter die in opspraak,jaren daarna is gekomen in verband met bescherming van het bordeel,was aanwezig tijdens de overval.Zogezegd als klant

Welke vrouw?

Cusmenne Claude a écrit:

@ michel,

je crois, qu'il s'agit de Marie Jeanne Van Mulder...33 ans au moment des faits..

Est-ce que cette information jusqu'alors inconnue a été exploitée ?
La profession évidemment interpelle…

CS1958 a écrit:

Est-ce que cette information jusqu'alors inconnue a été exploitée ?
La profession évidemment interpelle…

Il y a des moments où la pédanterie verse dans le grotesque!

"kuisvrouw" veut dire "femme de ménage", on ne voit pas bien en quoi cette profession "interpelle"?

Un minimum de respect à l'égard des victimes aurait dû vous inciter à vérifier le sens des mots dans un dictionnaire, ou un traducteur en ligne, si vous trouvez le premier trop "ringard"...

Mais peut-être n'étiez-vous pas bien éveillé, ici non plus...
---

Et In Arcadia Ego a écrit:

CS1958 a écrit:

Est-ce que cette information jusqu'alors inconnue a été exploitée ?
La profession évidemment interpelle…

Il y a des moments où la pédanterie verse dans le grotesque!

"kuisvrouw" veut dire "femme de ménage", on ne voit pas bien en quoi cette profession "interpelle"?

Un minimum de respect à l'égard des victimes aurait dû vous inciter à vérifier le sens des mots dans un dictionnaire, ou un traducteur en ligne, si vous trouvez le premier trop "ringard"...

Mais peut-être n'étiez-vous pas bien éveillé, ici non plus...
---

je ne comprends pas votre réaction. J'ai utilisé le traducteur Google. J'ai compris que cette dame travaillait comme femme de ménage dans un lieu de prostitution qui était fréquenté par un enquêteur ou en tout cas un membre des services de police. Je me posais la question de savoir si elle n'avait pas eu connaissance d'informations en relation avec les tueries du Brabant par ce biais. Cela nous ramènerait à la piste des cadavres exquis.
Je ne vois pas en quoi j'aurais pu être irrespectueux vis-à-vis de cette victime.
En ce qui concerne un précédent message que vous aviez posté avec un lien vers un morceau de musique sur YouTube, je trouvais cela « décalé » et amusant. Je ne comprends pas pourquoi vous prenez cela mal. Si vous êtes le trompettiste, je vous félicite pour vos talents.

Voici ma traduction du post de 'w424785 ' :

"Une des victimes d'Alost travaillait comme femme de ménage dans une maison close du Brabant wallon. Il se trouve qu'un gendarme mis en cause des années plus tard dans la protection de cette maison close, était présent lors de l'attaque. Soi-disant en tant que client"


Ce n'est donc pas tant la profession de la victime qui interpelle mais bien la présence, lors de l'attaque d'Alost, d'un gendarme 'ripou' qui aurait pu être reconnu par la victime.

Cette maison close où la victime avait fait des ménages étant située en Brabant wallon, le gendarme 'protecteur' dépendait forcément d'un district francophone. Du coup, même si l'attaque se déroule un samedi, sa présence à Alost en Région flamande, précisément le jour où est tuée celle qui aurait pu le reconnaître, reste une coïncidence plus que troublante...

Et In Arcadia Ego a écrit:

Voici ma traduction du post de 'w424785 ' :

"Une des victimes d'Alost travaillait comme femme de ménage dans une maison close du Brabant wallon. Il se trouve qu'un gendarme mis en cause des années plus tard dans la protection de cette maison close, était présent lors de l'attaque. Soi-disant en tant que client"


Ce n'est donc pas tant la profession de la victime qui interpelle mais bien la présence, lors de l'attaque d'Alost, d'un gendarme 'ripou' qui aurait pu être reconnu par la victime.

Cette maison close où la victime avait fait des ménages étant située en Brabant wallon, le gendarme 'protecteur' dépendait forcément d'un district francophone. Du coup, même si l'attaque se déroule un samedi, sa présence à Alost en Région flamande, précisément le jour où est tuée celle qui aurait pu le reconnaître, reste une coïncidence plus que troublante...

Information malheureusement difficilement exploitable sans connaître le nom du gendarme ni le lieu en brabant wallon...
Il y a eu tellement de rumeurs et fausses infos dans ces dossiers.
Seule certitude, un officier de gendarmerie était présent comme client avec son épouse en qualité de "client" à Overijse le 27/09/85 cela n'est contesté par personne. Et pas n'importe quel officier.
Je n'en déduis rien. Je constate. Les coïncidences existent.

C'est marrant cette info est présente page 84 dans le rapport http://www.lachambre.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573011.pdf
Mais uniquement en Néerlandais...

"In Aalst is er mogelijk een kuisvrouw van een riant bordeel ergens in de Walen gedood."

Voir également http://archives.lesoir.be/commission-bis-d-autres-victimes-tuerie-d-alost-tom-et-_t-19970509-Z0DP4Z.html

Citation :

COMMISSION"BIS"'AUTRES VICTIMES... TUERIE D'ALOST:TOM ET ANDY PERDUS DANS L'HORREUR

HAQUIN,RENE

Page 20

Vendredi 9 mai 1997

Commission «bis» : d'autres victimes...

Tuerie d'Alost : Tom et Andy

perdus dans l'horreur

Des membres des familles de victimes des tueurs du Brabant, entendus mercredi par la commission d'enquête «bis », ont encore déploré l'absence d'aide. Tous gardent de leurs contacts avec les milieux judiciaires un souvenir particulièrement amer.

Deux petits Ostendais, Andy, 10 ans, et son frère Tom, 6 ans, étaient avec leur tante Marie-Jeanne Mulder, 33 ans, à la sortie du Delhaize d'Alost le 9 novembre 1985 au soir lorsque les tueurs ont fait irruption. Tous trois se sont jetés au sol, près des portes vitrées, déclenchant involontairement l'ouverture et la fermeture automatiques. Ce qui attira l'attention d'un des tueurs et valut à Marie-Jeanne Mulder d'être abattue. Andy se souvient du sang de sa tante qui lui coulait dans le cou. Après le carnage, les deux enfants ont erré, main dans la main, entre les morts et les blessés. Des policiers les ont repoussés quand ils ont voulu entrer dans un bureau. Puis des clients du Delhaize les ont amenés à la cantine où des policiers les ont retenus jusqu'au milieu de la nuit, pour une audition qui n'a finalement pas eu lieu. Et c'est un habitant d'Alost qui les a ramenés à Ostende...

Personne n'a proposé d'encadrement psychologique. Et ce n'est que huit ans plus tard que la maman, Georgette Warmoes, a appris par hasard qu'une assistante sociale avait été désignée par Delhaize pour aider les victimes. Comme elle n'a appris que mercredi l'existence d'un fonds d'aide aux victimes d'actes de violence...

- C'est lamentable, constatent les membres de la commission.

L'absence de toute information sur l'évolution des enquêtes, le fait de savoir les tueurs toujours dans la nature, traumatise encore les victimes. La peur reste enracinée, dit Jules Knockaert, blessé lors de l'attaque du Colruyt de Hal le 3 mars 1983.

INCROYABLE DESSAISISSEMENT

Veuve de Ghislain Platane, abattu au Delhaize de Braine-l'Alleud le 27 septembre 1985, Mme Simon, privée de ressources, a vécu avec ses enfants pendant trois mois sans chauffage ni électricité.

- Quand je me suis adressée au CPAS, l'assistante sociale s'est contentée de me dire que je n'avais droit qu'à une pension de veuve. Elle m'a fourni des tickets de bus pour que mes enfants puissent se rendre à l'école.

Le dessaisissement controversé du parquet de Termonde en 1990 et le regroupement de tous les dossiers des tueries à Charleroi reste aussi en travers de la gorge des familles d'Alost. Elles l'avaient crié haut et fort dès 1990, puis lors du dixième anniversaire en novembre 1995.

Mes Callebaut et De Meerleer, avocats de Mme Polsterman, dont le mari a été tué à Alost, parlent d'un dessaisissement catastrophique, ordonné après un incident de procédure très particulier.

- En concertation avec le président de la chambre des mises en accusation, le parquet général de Gand nous a écartés de l'audience, dit Me Callebaut pour lequel des pressions ont dû être exercées.

Il dit que les droits des parties civiles ont été lésés. Qu'une telle faute de procédure pourrait même entraîner la nullité des poursuites ultérieures. Il précise que, contrairement à ce qui a été déclaré la semaine dernière, l'avocat général Vandeputte (qui a dit ne pas se souvenir de cette concertation) assistait bien à la réunion. Plusieurs commissaires soulignent la contradiction. La commission décide de réentendre l'avocat général gantois.

En ce qui concerne Philippe De Staercke, qui reste aujourd'hui le seul inculpé pour la tuerie d'Alost, les deux avocats disent avoir tiré la sonnette d'alarme en 1995 lorsque la parquet de Charleroi prépara un réquisitoire de non-lieu.Prochaine séance lundi 12 mai.

RENÉ HAQUIN

L'article de René Haquin met en lumière l'incurie totale des autorités publiques quand il s'agit de s'occuper des victimes...

Je comprends le désarroi des familles devant le dessaisissement. Mais il faut se souvenir pourquoi toutes ces affaires ont été transférées à Charleroi: la connexité des affaires rendait logique le traitement commun par une cellule unique centralisée. Le parquet de Termonde l'a vécu comme une punition à l'époque, mais la volonté de la Cour de Cassation était d'écarter Nivelles et Bruxelles, ressort de Cour d'Appel, à cause des erreurs et forfaitures commises et/ou soupçonnées dans le chef des magistrats chargés des différentes affaires...

Charleroi faisait à l'époque office de "parquet exempt de reproche", vierge de la moindre erreur quant à ces affaires, parce qu'il n'avait guère eu à en connaître à ce moment, et que certains faits non élucidés avaient eu lieu sur le territoire de son arrondissement...